Petit bonheur du jour
Aujourd'hui j'ai eu le droit a mon petit bonheur.
Il était temps que je sorte de ma grisaille dans laquelle je suis plongée depuis quelques longs jours.
Et oui vous ne savez pas tout. Ici, jamais je ne pourrais tout dire, tout avouer ou tout confier.
J'ai fait un nid ailleurs, un boudoir, un exutoire. C'est la-bas que je pleure et que je crie ma douleur.
Ici je suis épiée, me sens disséquée, mal lue et pas forcement comprise. Je suis détestée.
Je ne me jetterais pas en pâture ceux qui sont aux aguets.
Mais je fuque encore un peu ces voyeurs égarés, juste encore un peu.
C'est bien tout ce qu'il me reste, la force de savoir, j'ai les yeux bien ouverts, mais mes oreilles sont fermées.
Ma résistance est bien faible dans ces temps difficiles mais je suis ici chez moi.
Les choses ont bien changées, je ris beaucoup moins, je serre pas mal les dents et j'ai les yeux un peu plus rouges.
Vois-tu toi mon lecteur, je viens de prendre une grande claque dans mon intimité. tu n'en sauras pas plus. Il y a des choses qu'on ne peut partager ensemble.
La fille est a terre, touchée en plein coeur. Je devais juste l'écrire une fois ici. Je vais conter ailleurs, me guérir, panser ma plaie d'animal blessé.
Aujourd'hui j'ai eu le droit a mon petit bonheur.
Je suis retournée sur mon vieux port adoré a ma place habituelle. J'ai commandé pour la première fois de l'année un verre de rosé.
J'ai enlevé avec violence toutes ces couches, ces lainages, j'ai sorti mes bras, offert ma gorge et mon visage a ce soleil de méditerranée.
Quel bon moment, quel répit agréable.
Est arrivée une bonne amie, un cactus a la main.
C'est drôle les coïncidences, un tout beau, tout rasé, en forme d'amour.
J'ai respire très fort, j'ai refoulé deux trois choses et j'ai remercié un peu rouge.
Touchée en plein coeur, elle ne saura jamais.
C'est pour ça que je vais continuer de respirer et d'avancer.
Que j'aime et que j'aimerais encore et toujours, pour le bien mais surtout pour rien.
Il était temps que je sorte de ma grisaille dans laquelle je suis plongée depuis quelques longs jours.
Et oui vous ne savez pas tout. Ici, jamais je ne pourrais tout dire, tout avouer ou tout confier.
J'ai fait un nid ailleurs, un boudoir, un exutoire. C'est la-bas que je pleure et que je crie ma douleur.
Ici je suis épiée, me sens disséquée, mal lue et pas forcement comprise. Je suis détestée.
Je ne me jetterais pas en pâture ceux qui sont aux aguets.
Mais je fuque encore un peu ces voyeurs égarés, juste encore un peu.
C'est bien tout ce qu'il me reste, la force de savoir, j'ai les yeux bien ouverts, mais mes oreilles sont fermées.
Ma résistance est bien faible dans ces temps difficiles mais je suis ici chez moi.
Les choses ont bien changées, je ris beaucoup moins, je serre pas mal les dents et j'ai les yeux un peu plus rouges.
Vois-tu toi mon lecteur, je viens de prendre une grande claque dans mon intimité. tu n'en sauras pas plus. Il y a des choses qu'on ne peut partager ensemble.
La fille est a terre, touchée en plein coeur. Je devais juste l'écrire une fois ici. Je vais conter ailleurs, me guérir, panser ma plaie d'animal blessé.
Aujourd'hui j'ai eu le droit a mon petit bonheur.
Je suis retournée sur mon vieux port adoré a ma place habituelle. J'ai commandé pour la première fois de l'année un verre de rosé.
J'ai enlevé avec violence toutes ces couches, ces lainages, j'ai sorti mes bras, offert ma gorge et mon visage a ce soleil de méditerranée.
Quel bon moment, quel répit agréable.
Est arrivée une bonne amie, un cactus a la main.
C'est drôle les coïncidences, un tout beau, tout rasé, en forme d'amour.
J'ai respire très fort, j'ai refoulé deux trois choses et j'ai remercié un peu rouge.
Touchée en plein coeur, elle ne saura jamais.
C'est pour ça que je vais continuer de respirer et d'avancer.
Que j'aime et que j'aimerais encore et toujours, pour le bien mais surtout pour rien.