De la pluie qui chante
Ça y est nous voici en Florida.
Voyage de douze heures, sans encombres, du point A au point B.
Des miles et des miles de ruban noirâtre avalé.
Voyage de douze heures, sans encombres, du point A au point B.
Des miles et des miles de ruban noirâtre avalé.
Rituel du pétage de plombs a la lecture d'une carte routière sur iPhone, en arrivant a Houston-on-a-un-problème.
Je suis une fille, une truffette en mode d'emploi et en cartes routières américaines.
H le sait, continue, compte sur moi, au dernier moment, quand il est lost, pile quand le feu passe au vert, que devant, quatre solutions s'offrent a nous et que nous ne sommes pas sur la bonne file.
Pas le temps de faire une plouf mentale, qu'il hausse déjà le ton, perd son self-control et me hurle dessus en roulant des yeux façon guerrier japonnais.
OH, que j'aime pas ça,
OH, que j'ai déjà les doigts de pieds recroquevillés.
OH, que j'ai les yeux qui piquent mais que je ne laisserais pas couler.
OH, que voila déjà une heure que je supporte les rires et chansons qui emplissent le petit habitat de ma Honda.
OH, que j'ai toujours ce besoin de m'isoler pour penser, faire le vide quand je sens que ca monte.
OH, que je pourrais laisser la furie bondir hors de moi.
EH, que je me suis apprivoisée la mégère.
EH, que je fuckalise silencieusement
EH, que je me colle mes oreillettes diffuseuses de bonnes ondes de mon RedS.
EH, que je m'isole, que je me cale bien a droite, les yeux bien loin.
EH, que j'ai la moue boudeuse, renfrognée et triste.
Evidemment que le chemin fut trouvé.
Evidemment que nous sommes arrivés a l'heure au rendez-vous a l'ambassade.
Evidemment que nous n'avons pas eu de Ferrero.
Evidemment que j'ai mis longtemps avant de décrocher un sourire, note que c'est pas facile avec une mâchoire coincée et un rictus de sale gosse collée a la Super glue.
Evidemment que je ne fais jamais la gueule tres longtemps.
Evidemment que ca c'est arrangé.
Le road trip des trois premières heures fut fabuleux.
J'ai maté, avalé des yeux cette petite route nationale.
Un TX plus profond, white trash, champs, longhorns, bleds a rue principale avec façades de magasins façon saloon old fashion, trucks, boots et Stetsons.
J'ai beaucoup pensé a c'est-la-dernière-fois-gnagnagna-que-je-verrais-ça.
La p'tite boule stuckée dans la gorge.
Anyway, quelques douze heures later, le sable blanc, sucré-salé, les dauphins, les pélicans, mon seau, ma pelle, mon transat, ma crème, ma paix et cette mer a perte de vue etaient la.
Même spot depuis 4 ans.
Même plaisir.
Memes attentes de bonheur de semaine.
Je savoure d'autant plus que c'est la dernière fois.
Je savoure d'autant plus que les deux dernières semaines ont été assez rudes, en bad news et en collines russes.
Premières promenades en famille, pour chasser le crabe vicieux, cueillir les coquillages, écrire des mots dans le sable, les effacer.
Des trouvailles, déjà, deux dents de requins, un blow-fish ...
Le seul hic, ce temps couvert depuis hier, voici la vidéo matinale.
Non, les Francofous, je ne suis pas a Dunkerque !! Jaloux va !
Je suis une fille, une truffette en mode d'emploi et en cartes routières américaines.
H le sait, continue, compte sur moi, au dernier moment, quand il est lost, pile quand le feu passe au vert, que devant, quatre solutions s'offrent a nous et que nous ne sommes pas sur la bonne file.
Pas le temps de faire une plouf mentale, qu'il hausse déjà le ton, perd son self-control et me hurle dessus en roulant des yeux façon guerrier japonnais.
OH, que j'aime pas ça,
OH, que j'ai déjà les doigts de pieds recroquevillés.
OH, que j'ai les yeux qui piquent mais que je ne laisserais pas couler.
OH, que voila déjà une heure que je supporte les rires et chansons qui emplissent le petit habitat de ma Honda.
OH, que j'ai toujours ce besoin de m'isoler pour penser, faire le vide quand je sens que ca monte.
OH, que je pourrais laisser la furie bondir hors de moi.
EH, que je me suis apprivoisée la mégère.
EH, que je fuckalise silencieusement
EH, que je me colle mes oreillettes diffuseuses de bonnes ondes de mon RedS.
EH, que je m'isole, que je me cale bien a droite, les yeux bien loin.
EH, que j'ai la moue boudeuse, renfrognée et triste.
Evidemment que le chemin fut trouvé.
Evidemment que nous sommes arrivés a l'heure au rendez-vous a l'ambassade.
Evidemment que nous n'avons pas eu de Ferrero.
Evidemment que j'ai mis longtemps avant de décrocher un sourire, note que c'est pas facile avec une mâchoire coincée et un rictus de sale gosse collée a la Super glue.
Evidemment que je ne fais jamais la gueule tres longtemps.
Evidemment que ca c'est arrangé.
Le road trip des trois premières heures fut fabuleux.
J'ai maté, avalé des yeux cette petite route nationale.
Un TX plus profond, white trash, champs, longhorns, bleds a rue principale avec façades de magasins façon saloon old fashion, trucks, boots et Stetsons.
J'ai beaucoup pensé a c'est-la-dernière-fois-gnagnagna-que-je-verrais-ça.
La p'tite boule stuckée dans la gorge.
Anyway, quelques douze heures later, le sable blanc, sucré-salé, les dauphins, les pélicans, mon seau, ma pelle, mon transat, ma crème, ma paix et cette mer a perte de vue etaient la.
Même spot depuis 4 ans.
Même plaisir.
Memes attentes de bonheur de semaine.
Je savoure d'autant plus que c'est la dernière fois.
Je savoure d'autant plus que les deux dernières semaines ont été assez rudes, en bad news et en collines russes.
Premières promenades en famille, pour chasser le crabe vicieux, cueillir les coquillages, écrire des mots dans le sable, les effacer.
Des trouvailles, déjà, deux dents de requins, un blow-fish ...
Le seul hic, ce temps couvert depuis hier, voici la vidéo matinale.
Non, les Francofous, je ne suis pas a Dunkerque !! Jaloux va !
Je te mets cette vidéo pour que tu n'aies pas trop les boules lecteur adoré.
Demain, c'est sunny day, tu veux la voir ma plage sous le soleil ??
Demain, c'est sunny day, tu veux la voir ma plage sous le soleil ??