Hommes a poil

Publié le

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 Samedi dernier, je me suis rendue - avec une impatience divisée par 100% - au concours de l'homme le plus poilu de ma ville. Je n'avais pas vraiment la tête a ça, fortement perturbée par ce qu'il venait de se passer dans mon foyer ( ambiance de guimauve fondue, poisseuse a souhait ).

J'ai même eu l'étrange impression d'être une femme fraichement divorcée, tentant sa première sortie avec ses enfants, se forçant a sourire, obligeant tout le monde a se changer les idées et surtout, trainant laborieusement des boulets derrière elle. Mes enfants, je vous aime.

 
Anyway.
 
Si c'est pas fête dans mon cœur, c'était au moins fête au village.
Le camion de pompier etait de sortie. Il brille comme un sou neuf, sa grande échelle est déployée. La queue a faire, avant de pouvoir atteindre la première marche, est beaucoup trop longue pour moi.
Normal, c'est la seule attraction "free".
 
Je paie gentiment le droit d'entrée, pensant naïvement que les petites attractions proposées seront gratuites. Mais que nenni, j'oublie vite que dans ce pays tout est payant. Stupido !
Il me faut échanger des dollars pour avoir des tickets afin de pouvoir acceder aux différents stands ... laborieux j'vous dis !
Peu importe, je veux voir le yeti.
 
Après avoir refuse le maquillage visage ou cheveux, l'arbre a sucettes, le tour de poney, les barbapapas faméliques, le hot-dog-corn-dog-coke-cuisse-de-dinde-youpla-boum, je passe pour la plus horrible des mères de famille.
Les minis me suivent en râlant et me haïssent tout haut. Elles ne cesseront de quémander, reluquant avec convoitise les enfants qui s'empiffrent autour d'elles.
Insatisfaite, Mini Ballerina me saoulera de son " so unfair " larmoyant jusqu'à la fin. Sale gosse.
 
Arrive enfin le moment tant attendu de la poilade. Nous sommes aux premières loges.
Seulement, cinq candidats pour un jury de sept personnes. Je suis déçue, très déçue.
Dans l'ordre d'apparition, nous avons donc :
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- Le père Fouras, seul imberbe de l'équipe. Juste une chevelure et une barbe longues comme un jour sans fin.
Je vois bien que le bonhomme maitrise l'art de la coiffure, c'est AU MOINS du 100 coups de brosse matin et soir.
 
- George de la jungle, très large. Le poil hirsute, il est velu comme un singe.
Je sens qu'il en veut, il se tortille du popotin, n'a peur de rien et fait même mine de se jeter sur la foule qui n'est pas du tout réceptive. J'ai les chocottes, je suis tout devant.
 
- Bob, la cinquantaine, rase jusqu'au cou, on voit clairement la délimitation, même s'il est plutôt chatain clair.
C'est le plus discret. 
 
- Lionel, Lionel quoi. Rien a dire, le mollet rond et laineux, la chute de reins veloutée ... le catogan.
 
- Enfin, Pedro, petit et grassouillet, le poil lisse mais de bonne taille. C'est la version peluche du concours.
Les filles sont morte de rire car il suit " la mode du slip " ( le pantalon taille basse et underwear qui dépasse, a moins que la dégringolade ne soit due a son embonpoint ) et ça elles a-do-rent.
 

Moi qui m'attendais croiser le cousin Machin de la famille Adams, imaginer faire des tresses sur le dos des concurrents. Meme pas. 
Enfin, je serais plutot pro-epilation definitive. Les hommes trop virils c'est quand meme pas vraiment mon truc, no offense !
 
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Et vous ? Un avis sur le gagnant ? 
 

* La legende :

Children whisper tails of a strange hermit, the Hairy Man, who haunts the winding road along the Brushy Creek. Many legends persist about the Hairy Man. Some believe he was an infant accidentally left behind by settlers heading west in the 1800s. Raised by wild animals in the fern bluffs, the Hairy Man viewed the creek as his own. He resented the intrusion of strangers into his territory and would jump out of the trees to frighten people away. Or, hanging from the leafy canopy above the road, he would drag his feet across the top of passing carriages. On one occasion, the Hairy Man attacked a horse-drawn wagon, spooking the horses. The old hermit was supposedly run over by the wagon and killed, and now his spirit lingers along the creek and road.

   On a silent, moonlit night, perhaps you will see his eerie silhouette on the bluffs along the Brushy Creek. The faint, other worldly moan that echoes through the night is it the sound of the wind as it pushes through the treetops or the lonely cry of a coyote or something more sinister?
 

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S
<br /> LE TIERCE GAGNANT EST :<br /> <br /> Le Pere Fouras aka ZZTOP, <br /> George of the jungle<br /> Bob<br />
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S
<br /> Mlle E ... avoue que c'etait tentant, qu'il fallait y aller pour voir !<br /> <br /> Frantz ... oui , oui , je sais, vite un autre post !<br /> <br /> Marsha ... moi non plus, ne te meprends pas ;-)<br /> <br /> Maissa ...merci a toi,i tu as simplement mis du baume a mon dimanche mediocre. t ca non plus ca n'etait pas gagne !<br /> <br /> Frieda l'ecuyere ... je ne suis on ne peut plus serieuse concernant les folies americaines ! Rien ne m'echappe tant qu'il y a matiere a etre etonnee ! Merci d'etre passee par ici !<br /> <br /> Marie-Helene ... je te rassure, l'Amerique Mc Do, c'et que dans les Mc do ! Le reste est bien surprenant ;-0<br />
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M
<br /> Euh...madame Blabl', j'ai peur là...<br />
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O
<br /> @ Sissi : RE BEURK<br />
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M
<br /> A chacun son concours...mais, non.<br />
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